Auteure : Suzanne Williams
Genre littéraire : Urban fantasy
Maison d’édition : Sharon Kena Editions
Date de sortie : 30 avril 2024
Prix : 16,50 €
Pages : 256
Résumé : Exécutrice n’est pas un travail que l’on décroche sur un site d’emploi. Personne ne serait assez fou pour postuler alors que la mission numéro un est de maintenir l’équilibre sur Terre entre le bien et le mal au péril de sa vie. J’ai été désignée et j’assume ma fonction. Ce n’est pas une activité de tout repos, mais je m’en sortais. Ma routine était bien huilée entre existence normale le jour et rôle d’exécutrice la nuit… jusqu’à ce qu’une âme destinée au paradis disparaisse des radars célestes. Non seulement, je dois la retrouver, mais on me colle une équipe composée d’un don de Dieu et d’un sorcier qui ne peuvent pas se sentir. Mon quotidien va devenir comparable à une virée en enfer.
Critique : j’ai bien aimé ce roman même si j’ai eu une grande impression de « déjà lu ».
Ayant déjà lu une des séries de cet auteur et souhaitant découvrir sa nouvelle saga d’urban fantasy, je me suis donc laissé tenter par ce roman qui va être assez intriguant dans un premier temps.
Hé le contexte évoqué ne va être en aucune façon étrangère au lecteur habitué de ce genre littéraire introduisant des créatures surnaturelles dans un monde humain avec une forte prépondérance démoniaque et son esprit Angélique et religieux subtil. L’histoire se passant à Rome, cela va accentuer toute cette symbolique tout à fait compréhensible.
La première chose qui va me déranger, c’est la personnalité de notre personnage principal. Malgré une détermination envers son rôle et son devoir d’exécutrice virgule on va avoir du mal à s’attacher à elle principalement due à une forme de détachement d’indifférence et surtout beaucoup de colère difficile à cerner. Son comportement et ses réactions vont être tout de même assez drôles par moments avec beaucoup de 2nd degré et d’humour.
Le second élément qui m’a dérangé et surtout perturbé c’est le nombre de types de créatures surnaturelles leur nom et la difficulté à les distinguer tout en comprenant leur particularité et dons. Même si on va retrouver certains noms comme les démons ou encore les Nephilims, plusieurs autres vont être plus complexes et subtils voire même inventés par l’auteur. Il est vrai que le manque de développement et d’explication peut être difficile pour le lecteur.
Je ne cache pas ce roman est une vive réadaptation et inspiration de nombreux romans que j’ai déjà lus. Même si on est face à une forme d’enquête, c’est un contexte et une intrigue que j’ai l’impression d’avoir déjà lu, qui plus est avec une forte présence de démons et d’archange.
La fin du roman va être une surprise en demi-teinte pour moi car entre l’impression de déjà lu s’ajoute un forme mystère révélé autour de notre protagoniste qui va nous intriguer dans une certaine mesure. Le code de l’urban fantasy vaut encore plus s’appliquer dans les derniers instants avec un final plus ou moins ouvert sur une suite…
Points positifs : progression de l’histoire ; contexte se passant à Rome ; humour et spontanéité de l’héroïne.
Points négatifs : histoire répétitive et impression de déjà lu ; créature surnaturelle difficile à distinguer et à clairement assimiler
Note : 7/10