Auteure : Lucie Bernard

Genre littéraire : Dystopie

Maison d’édition : Kadaline

Date de sortie : 11 décembre 2020

Prix : 18,90 €

Pages : 600

Résumé : Le monde n’est plus ce qu’il était. L’argent a pris le pouvoir, domptant les hommes. Anemis, la plus grande ville du monde, est coupée en deux par une barricade ayant pour but de séparer les riches des pauvres. Alicéa est la fille du dirigeant de la ville, l’homme le plus prestigieux du monde. Coincée parmi les Privilégiés, elle ne doit pas faire un seul faux pas afin de pouvoir garder son titre et espérer un jour succéder à son père. Cependant, toute cette mascarade l’épuise et son regard se tourne vers l’autre côté de la ville, ce territoire regorgeant de sauvages qu’elle doit à tout prix éviter. Brett habite de l’autre côté de la barrière et est condamné à y rester. Loin de se satisfaire de sa condition de reclus, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour sauver sa famille et s’extirper de cet environnement dégradé. Il va même jusqu’à traverser la barricade pour trouver de quoi vivre, au péril de sa vie.

Critique : C’est un coup de cœur pour ce moment que je voulais lire depuis très longtemps.

Dans un futur prochain, la ville d’Anemis fut le témoin de beaucoup d’incertitudes et de rébellions. Pour y mettre fin, une barricade fut construite pour séparer les pauvres et les riches. Son franchissement est interdit, sous peine de mort. L’argent fait tout dans cette ville futuriste. Alicéa est la fille du dirigeant et n’en peux plus de cette vie, Brett quant à lui tente de survivre de l’autre côté …

Après une première édition sortie chez les éditions Mots en Flots pendant quelques mois avant sa fermeture prématurée, j’ai été ravi d’apprendre que le premier tome de la série de mon amie Lucie allait être réédité chez mon partenaire Kadaline.

Etant une adapte de dystopie, je n’ai pu que me plonger aussitôt dans ce récit qui nous fait aussi part de l’excés d’argent et de ses conséquences sur nos vies au quotidien peut important la quantité. Evoqué un tel sujet et en faire le socle de son intrigue est un défi que notre auteure a particulièrement réussi à relever.

Les chapitres sont assez courts et tout à fait à l’image du roman : passionnant et dynamique en tout point. On va avoir une alternance de narrations entre nos 2 protagonistes parfaitement égale et paritaire entre Alicéa et Brett, par extension entre pauvres et riches. Rien na va être laissé de côté ni écrit au hasard tout au long de la lecture.

Nos héros vont avoir des profils et des personnalités très différentes au début du roman qui vont se compléter par la suite. Alicée est une jeune femme à la recherche de sa liberté et de son émancipation. Enfermé dans son rôle et devoir de fille du dirigeant qu’elle ne supporte plus, elle va tout tenter avec beaucoup de réflexions pour se délivrer de sa situation. Brett quant à lui va être plus réservé, va penser à ses intérêts et ceux de sa famille et va refuser tout nouveauté ou danger dans un premier temps. Impulsif, il va être confronté à de nouvelles convictions qui va le faire quelque peu changer.

La construction et la plume de l’auteure va être simple et avec beaucoup de souplesse. Lucie va employer un vocabulaire courant nous immergeant totalement dans le récit jusqu’à la dernière page. Tout âges de lecteurs peut se plonger dans ce roman à la découverte d’Anemis.

La fin de ce premier tome est tout à fait surprenante, même si on se doute de ce qui va arriver dans une certaine mesure. C’est surtout l’épilogue qui va nous faire vivre un total retournement de situation et nous questionne sur la suite dans le second opus

Points positifs : personnages aux personnalités variés ; intrigue et contexte osé mais réussi avec brio ; lecture passionnante ; actions et rebondissements prenants ; épilogue époustouflant.

Point négatif : aucun

Note : 10/10

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