Auteure : Catherine Redelsperger
Genre littéraire : Science-fiction / Anticipation
Maison d’édition : Editions Ex Aequo
Date de sortie : 8 février 2021
Prix : 17 €
Pages : 180
Résumé : Sur l’île Sainte-Hélène encerclée par le fleuve Saint-Laurent, Monasphère abrite une communauté expérimentale écologique, fondée sur des rites et légendes inspirés par la vie de Jeanne Mance. En un siècle, les règles du jeu sont devenues des règles de vie. De l’autre côté du fleuve, dans la ville de Montréal, les règles de vie sont devenues des règles de jeu. De part et d’autre de la frontière, matérialisée par une épaisse couche de pollution, deux mondes figés coexistent dans l’ignorance l’un de l’autre. Ils ont en commun le refus des crises, la peur du changement et la peur d’autrui. Un jour, sur l’île, une panne survient. Ses habitants découvriront ensemble le salut par le déséquilibre.
Critique : ce récit, croisant Science-fiction et anticipation, nous fait réaliser l’appel à l’aide de la nature et de l’environnement.
Niko est un réparateur de caméra. Il est envoyé à Monasphère pour réparer les dysfonctionnements des caméras sur les poissons qui y vivent. Il va se rendre compte, grâce à sa rencontre avec la petite Mona, que le territoire ou il est amené est en danger.
Malgré mon attachement pour les romans d’anticipation et mon intérêt pour ceux de science-fiction, j’ai eu du mal à comprendre l’ensemble du récit. La frontière entre réalité et fiction ne va pas être clairement établi ce qui va perturber la compréhension de l’histoire et son contexte.
Dans ce roman, le contexte et l’intrigue futuriste un siècle après notre époque actuelle va nous permettre de nous projeter dans un avenir assez proche au vu des prises de consciences de plus en plus fréquente sur le climat et l’environnement.
Il est vrai que l’on retrouve beaucoup la thématique du climat, de l’environnement et de l’écologie dans les romans d’anticipation. Dans celui-ci aussi avec plus de subtilités dans le style d’écriture très différent s’adressant plutôt à un public adulte.
J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages, étant très éloigner d’eux. La narration externe est aussi une raison qui fait que l’on a une certaine difficulté à s’attacher à l’un d’eux. Leurs caractères sont également d’une certaine façon représentative de la société actuelle qui nous impose les choses sans aucun droit de donner son avis.
A chaque début de chapitre, l’auteure va introduire des phrases sous forme de résumés pouvons-nous penser sur les événements à venir dans le chapitre. Mais cela accompagne aussi une réflexion de notre protagoniste sur sa propre situation et l’avenir.
Je n’ai pas vraiment compris si le récit fait part d’un récit fictif dans la réalité ou d’un jeu entièrement construit faisant réfléchir le joueur sur l’environnement et la destruction de notre planète.
Points positifs : thématique environnemental et écologique présente ; réflexion sur un avenir assez proche.
Points négatifs : frontière étroite entre réalité et fiction ; difficulté de s’attacher à un personnage en particulier.
Note : 7/10