Auteur : Guillaume Beck

Genre littéraire : Fantastique

Maison d’édition : Ogmios Editions

Date de sortie : 23 mai 2018

Prix : 10 €

Pages : 188

Résumé : « Parle-moi des Grands Anciens… » C’est ainsi, après avoir naïvement posé cette question à West, son collègue et ami, que la vie d’un étudiant de l’université de Miskatonic va basculer dans le chaos. Il deviendra la marionnette d’anciennes et terribles entités, un simple pion dans une lutte cosmique immémoriale. Il cherchera à retrouver le cours paisible de son existence auprès de sa petite amie. Mais on ramène toujours quelque chose de ses voyages. Dès lors est-il possible de revenir à la normalité, de vivre avec celle que l’on aime quand son monde bascule dans la folie ?

Critique : ce roman emprunte beaucoup d’inspirations dans les œuvres de Lovecraft, tant dans l’écriture que dans la noirceur de l’œuvre.

Certaines questions ne devraient mieux pas être posé par peur de la réponse. La question qu’un étudiant va poser à son professeur va l’amener vers un monde étrange et sombre, entre rêve et réalité.

L’auteur nous embarque avec son petit roman, dans son univers fortement inspiré par l’auteur H.P. Lovecraft, et les mythes de Cthultu. Même si l’on ne connaissait pas assez ses œuvres, elle reste néanmoins une source d’inspiration pour Guillaume Beck.

Le premier élément marquant de ce livre concerne le personnage principal. Très peu d’informations nous sont données sur lui, alors qu’il est le narrateur de sa propre aventure. On va donc évoluer dans un certain flou, étant dans le même état d’esprit que ce dernier.

Malgré sa sommaire petite taille, ce roman s’avère être complet en termes de dialogues, de développement et surtout de descriptions. Ce sont ses dernières qui vont donner le ton sombre que l’on va retrouver tout au long de la lecture.

La police de caractère étant petite, on remarque une sorte de longueur dans les descriptions et une impression d’absence de dialogues qui vont nous être peu précise, laissant libre cours à l’interprétation du personnage et du lecteur.

La frontière entre rêve et réalité va également nous semble obscure. Le jeune étudiante va retranscrire ses rêves sur le papier, comme l’auteur lui-même a effectué cette tache pour l’intégrer à son récit.

J’ai également remarqué un travail de grammaire ainsi que sur l’emploi de temps de conjugaison peu utilisé maintenant dans nos récits contemporains. C’est pour moi d’autant plus une marque d’inspiration dans les œuvres de Lovecraft.

C’est un roman certes fantastique mais pouvant également s’apparenté à l’horreur et à l’épouvante, visant un public particulièrement habitué et à l’aise.

Points positifs : petite taille du roman, curiosité du personnage principal, peu de personnages.

Points négatifs : grosse inspiration de Lovecraft pouvant faire penser à une revisite de ses œuvres, beaucoup de noirceur et de description, petite taille de la police d’écriture.

Note : 7/10

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