Auteure : Heather Morris
Genre littéraire : Témoignage historique
Maison d’édition : France Loisirs
Date de sortie : 16 mai 2018
Prix : 18,50 €
Pages : 272
Résumé : L’histoire vraie de Lale Solokov, Juif chargé de tatouer les femmes arrivant à Auschwitz. C’est ainsi qu’il rencontre Gita et en tombe amoureux. Ensemble, ils partagent des moments volés au coeur de l’horreur, sans jamais perdre l’espoir d’être réunis à leur sortie du camp.
Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent du camp d’Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C’est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu’il marque à jamais.
Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d’une noirceur infinie….
Critique : Ce livre m’a énormément touché et nous embarque vraiment dans l’horreur des camps et du plus tristement célèbre d’entre eux : Auschwitz.
Lale est un slovaque qui va être, en 1942, déporté vers le camp d’Auschwitz-Birkenau. Grâce à ses talents dans les langues étrangères, il va devenir le tatoueur du camp où il va côtoyer les plus illustres et monstrueux personnages liés à ce camp d’extermination. Le jour où il croise le visage de Gita, il va tout faire pour survivre avec elle, coûte que coûte.
Ce témoignage que nous livre Gita et Lale à travers la plume de l’auteure est particulièrement touchant et poignant. J’ai été particulièrement ému par l’ensemble des émotions et des événements que ces survivants vont vivre.
On se retrouve vraiment avec eux comme si nous étions à leur place dans l’horreur des nazis, du camp et des kapos qui font la loi en faisant régner un climat bien plus rude qu’on aurait pu penser.
Ce qui m’a le plus surpris, malgré la dureté de la situation, ce sont les quelques moments de joie (pour ne pas dire de bonheur) que partage et entrevoit par leurs rencontres Lale et Gita. De jolies allusions à un avenir meilleur sont faites, surtout pour les superstitieux.
J’ai été émerveillé par la volonté de se battre pour survivre pour être ensemble par les protagonistes, mais aussi pour se reconstruire après ces mois et ces années terribles.
Autre fait marquant de cet ouvrage, c’est le fait que les personnages parlent aussi de comment ils en sont arrivés sortir de cette période tragique de leur vie, mais aussi comment ils ont vécu et évolué après la sortie de la guerre, dans une Europe dévastée et encore pleine de haine.
Je remercie l’auteure et particulièrement Lale et Gita pour nous avoir transmis ce beau témoignage et cette magnifique leçon de vie. Quoi qu’il arrive, il ne faut jamais cesser de se battre pour survivre et pour la liberté.
L’ouverture et la conclusion que nous livrent les personnages sur leurs libérations et sur leur vie après, mettent un point final qu’ils n’oublieront jamais. Mais surtout que nous ne devons jamais oublier pour le devoir de mémoire que ce génocide ne se reproduit jamais.
Note : 9,5/10
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