Auteur : Théo Lemattre

Genre littéraire : Romance

Auto Edition

Date de sortie : 12 juin 2020

Prix : 14,99 €

Pages : 173

Résumé : Ïa est une princesse scythe, une guerrière aussi déterminée qu’infatigable, au coeur d’un royaume en pleine déchéance. Dans le but de nouer une alliance qui pourrait redonner espoir à son peuple dans la guerre qu’il mène, elle est envoyée par son père, le roi, pour rencontrer le peuple Sarmate.

Son représentant, le prince Azes, est aussi égocentrique que têtu. Leur premier entretien ne dure que très peu de temps et pourtant, à son terme, ils sont sûrs d’une chose : ils se détestent.

Le problème, c’est que les rois des deux nations ne l’entendent pas de cette oreille. Bien décidés à nouer une alliance, ils ont déjà tout arrangé pour un mariage entre leurs enfants. Ïa et Azes vont devoir se partager le commandement d’une armée dans le but de défaire leurs ennemis. Pas simple, quand leurs caractères sont aussi explosifs…

Entre humiliations, sensualité et affrontements sanglants, parviendront-ils à mettre leurs fiertés de côté et à s’unir pour sauver leurs royaumes de la menace qui les guette ?

Critique : C’est un avis en demi-teinte que j’ai, principalement du au vocabulaire employé par notre héroïne et lors des scènes érotiques.

Ia est la Princesse et cheffe de guerre du royaume Scythe. Elle et son père ont pour ambition de conquérir la capitale macédonienne tenu en échec depuis des décennies. La seule façon de réussir est de s’allier au prince Sarmate par un mariage. Mais l’entente est loin d’être au beau fixe.

L’avant-propos écrit par l’auteur nous permet de nous préparer tout en nous mettant en condition sur le contexte exposé. Si vous êtes amateur d’histoire et d’Antiquité, ce dernier vous prévient c’est une oeuvre de fiction avec des risques d’erreurs.

Le début du livre se passe en douceur avec l’introduction de la société et du monde dans lequel vit notre protagoniste. Très vite on comprend que le livre va être plein d’actions et de péripéties.

Je ne cache pas qu’au fur et à mesure de ma lecture, je me suis plusieurs fois posé la question concernant le titre du roman. on voit à plusieurs reprises que le prince Sarmate est un personnage important mais il n’est pas le narrateur ce qui semble surprenant.

Tout au long du récit, les réactions et le vocabulaire employé par Ia sont particulièrement énervantes et vulgaires. on est face à une femme avec un très fort tempérament et caractère, colérique et qui passe son temps à s’énerver et à insulter toutes les personnages qu’elle côtoie.

Ia étant la narratrice, on se doute que les échanges sensuelles et érotiques entre nos personnages principaux vont également s’avérer être brut et viré à l’insulte voir au menace quand cela n’ira pas dans son sens de réflexion. je pense que les lecteurs de Dark Romance pourrait le lire sans être marqué ou ne rien trouvé à redire. je n’ai trouvé que peu d’intention charnelle, ce n’est pour eux qu’une forme d’humiliation et de force qui peut surprendre voir choquer.

La fin nous semble quelques peu prévisible quand on voit l’évolution et le cheminement que prend l’intrigue et les relations entre les personnages.

Points positifs : gros travail de recherche historique, évocation de lieux et de royaume qui ont existé, originalité des prénoms des personnages.

Points négatifs : vocabulaire vulgaire, emploi de termes crus dans les scènes érotiques , personnages énervants de par leurs comportements colériques et excessif.

Note : 7/10

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