Auteure : Angéline Richard

Genre littéraire : Romance fantastique

Maison d’édition : Sharon Kena Editions

Date de sortie : 5 juillet 2022

Prix : 17 €

Pages : 285

Résumé : Servante de la princesse Camillia, Naïma mène sa vie du mieux qu’elle peut dans le désert cuisant où se situe Annaven. Entre son petit frère de six ans dont elle a la charge, et son meilleur ami qu’elle pousse vers le droit chemin, la jeune femme tente comme elle peut de joindre les deux bouts. Toutefois, tout bascule lorsqu’elle apprend que sa maîtresse doit être mariée à un prince venu du Nord.

Son nom ? Thomas. Doux, attentionné, irrésistible, il ne semble pas s’intéresser à sa fiancée. Naïma attire chacun de ses regards. Plus elle le repousse, plus il s’accroche, bien décidé à la faire sienne envers et contre tout. Car elle est la clé qui pourra le libérer d’un mariage arrangé et d’une vie qui ne l’attire pas. Il le sait : Naïma est une perle rare cachée sous le sable…

Critique : j’ai bien aimé cette lecture malgré quelques longueurs en début de roman et quelques fautes d’orthographes.

Naïma tente de vivre comme elle peut dans le royaume d’Annaven ou l’eau est l’une des denrées les plus rares et difficiles à obtenir. Vivant avec son petit frère Samuel et son meilleur ami Amir, elle espère trouver un peu de stabilité en étant au service de la princesse Camillia. Mais le futur mariage entre sa maitresse et un parfait inconnu risque bien de bouleverser la vie de la jeune femme.

C’est le deuxième roman que je lis de cette auteure et c’est sa première série qui nous fait découvrir un nouvel univers et surtout dans un nouveau monde issu de l’imagination de notre auteure.

Des les premiers instants de la lecture mais également grâce à la couverture, on va comprendre que le climat va se baser dans le désert et surtout dans un contexte très oriental. Que ce soit par les indications spatiales, les descriptions architecturales ou encore par les vêtements présentés par l’auteure, on va se trouver transporter dans un monde des mille et une nuits.

Le début du roman va se faire très progressivement, voir trop à mon avis avec quelques longueurs et lenteurs dans la mise en place, surement voulu par l’auteure. Beaucoup d’informations et de descriptions vont être présente et nous sembler un peu excessive et superflu. Une fois l’annonce des fiançailles de la princesse faite, soit le quart du roman environ, les événements vont s’accélérer avec la même progression.

La double narration interne va mettre quelque peu du temps à se faire une place et va être par petite touche. C’est majoritairement la narration féminine qui va nous être présenté au travers de notre personnage principale Naïma. On va avoir finalement peu d’informations vraiment sur son caractère et son tempérament. C’est le fil de la lecture qui va nous faire découvrir une femme forte et qui va un peu évoluer.

C’est au travers du choix du contexte et du système poussé à son extrême que notre auteure va critiquer les pays et dirigeants qui dénigre et laisse à l’abandon son peuple.

La raréfaction de la ressource première et indispensable de tout être humain et vivant va nous faire écho à la sécheresse de beaucoup de pays du tiers monde mais qui nous a touché également à l’été 2022. Malgré son intrigue poussée à l’absolu, on va tout de même se poser des questions sur l’avenir de l’accès et des ressources vitales en eau pour chacun.

La romance va être moins présente que tous les précédents romans lus chez cette maison d’édition. Ce n’est que vers la fin que cet aspect va ressortir un peu plus et touché notre héroïne de façon inattendu.

Une très légère ouverture et transition vers un second tome va nous être présenté, tout en nous intriguant sur la découverte d’un nouveau territoire et d’une nouvelle famille.

Points positifs : contexte oriental ; peu de personnages.

Points négatifs : progression un peu lente ; fin un peu soudaine ; attention fautes d’orthographes et de frappes.

Note : 7,5/10

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