Auteure : Antonio G. Iturbe
Genre littéraire : Littérature étrangère
Maison d’édition : J’ai lu
Date de sortie : 25 août 2021
Prix : 8,60 €
Pages : 576
Résumé : À quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d’Auschwitz. Là, elle tente malgré l’horreur de trouver un semblant de normalité.
Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte. Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d’Auschwitz.
Critique : il est tout simplement magnifique, touchant … tout autant de termes positifs pour décrire ce récit personnel et unique.
Ce récit autobiographique recueilli par Antonio Iturbe va nous plonger dans le vécu de Dita, la bibliothécaire du camp d’Auschwitz. Veillant sur 8 ouvrages tout aussi précieux, qu’unique et clandestin, c’est au cœur du bloc 31 que cette jeune fille de 14 ans va tout tenter pour se battre et survivre à la barbarie de la Shoah, du camp et des nazis.
Ce n’est pas le premier récit sur le sujet de l’Holocauste que je lis, mais celui-ci prend une forme particulièrement car ce n’est pas une autobiographie clairement exprimée. Antonio G. Iturbe va recevoir et narré avec ces mots appuyer de la vie de Dita pour raconter son difficile parcours.
Tout au long du récit, on va se promener dans le temps, au détour de nombreux souvenirs et anecdotes qui ont marqué la jeune adolescente qu’elle était. Ces flash-backs vont tout comme Dita nous faire presque oublier l’enfer et les menaces quotidiennes des chambres à gaz et des fours crématoires.
L’histoire va nous être conté avec tellement d’ouverture et sans aucun tabou sur le mode de vie à Auschwitz qu’on va se retrouver transporter dans le temps, en 1944 avec elle, tentant de survivre.
Il est impossible pour moi de porter un quelconque avis ou jugement sur un texte aussi exact et précis. Dita et Antonio vont aller tellement loin dans le développement et dans l’immersion que l’évocation des personnages connus comme le professeur Mengele vont nous glacer d’autant plus le sang à la lumière plusieurs décennies après des expériences et horreurs qu’il a perpétrées et qui vont être nommés par Dita elle-même.
On constate que même en temps de guerre, avec le climat et les alertes quotidiennes que les détenus subissent, la volonté de se battre sur un front uni entre les prisonniers est extrêmement forte. Ces liens qui vont se tisser vont faire quelque peu oublier le quotidien éprouvant de chacun d’entre eux.
Les informations fournies vont être donnés et détaillé jusqu’au plus petit détail. Les explications sur les personnes évoqués, les dates et les lieux vont d’autant plus toucher le lecteur.
Points positifs : détails développés du début à la fin ; mention de personnages historiques connus ; flash-back en cours de récit permettant de connaitre et comprendre son passé.
Point négatif :
Note : il est impossible de noter un récit de vie aussi touchant et émouvant