Emilie : Bonjour Lucie et merci à toi d’avoir accepté de répondre et de participer à cette interview Mixte
Lucie : Bonjour Emilie, merci à toi de m’avoir proposé de réaliser cette interview.
Emilie : tout d’abord, présente-toi à nos abonnés
Lucie : Née en 1998, je vis dans un village perdu au fond de la Gaume, en Belgique, entourée par mes nombreux (mais indispensables ! ) animaux. J’écris des histoires depuis mon plus jeune âge pour me changer les idées et aussi pour faire rêver mes proches. Passionnée par la littérature, je poursuis des études dans ce domaine et réalise de nombreuses bêta-lectures pour des auteurs.
Il y a quelques années, j’ai également créé un blog, appelé « Recto-Verso », avec une amie dans le but de faire découvrir des auteurs et des éditeurs inconnus.
Emilie : Avant d’être auteure, tu as donc été blogueuse. Raconte-nous ton parcours dans le milieu
Lucie : J’ai toujours aimé lire et partager mon ressenti avec mes proches. Depuis 2014, je participe à de nombreux salons du livre en tant que lectrice et j’ai ainsi noué des liens avec des éditeurs et auteurs de talents. Je leur envoyais donc des messages, après mes lectures, pour leur faire part de mon avis. Puis, l’envie de faire un blog s’est fait ressentir. Malheureusement, avec mes études, je ne pensais pas avoir le temps de l’animer correctement. J’ai donc décidé de faire un partenariat avec une amie pour diversifier les contenus du site et toucher plus de public. Depuis, j’ai fait de nouvelles rencontres dans le milieu du livre et travaille avec de nombreuses personnes de talent.
Emilie : Ton premier roman, Anemis tome 1 est sorti le 31 octobre, peux-tu nous en parler ?
Lucie : Anemis est l’histoire qui a marqué mon adolescence. J’ai commencé à écrire le tome 1 à 16 ans et j’ai directement enchaîné avec le tome 2 pour ne pas qu’il y ait de coupure dans le récit. Anemis, c’est l’histoire d’une ville coupée en deux par une barricade. Une ville dirigée par des hommes corrompus qui jugent les autres en fonction de l’argent qu’ils possèdent. Un récit qui met en scène des jeunes qui se révoltent contre un système politique qu’ils jugent injuste. Anemis, c’est une histoire que j’ai écrite en m’inspirant de la société actuelle qui tourne « uniquement » autour de l’argent… ce que je trouve révoltant.
Pour raconter cette histoire, j’ai choisi d’utiliser les points de vue de deux personnages radicalement opposés… Un Indigent et une Privilégiée. Afin d’amplifier les différences entre ces deux tranches de la population.
Emilie : Pourquoi le choix d’écrire une dystopie ?
Lucie : Grande fan des genres de l’imaginaire, comme la fantasy et la dystopie, j’ai toujours voulu exercer ma plume dans ce domaine. La dystopie permet d’exprimer son opinion sur la société actuelle de manière indirecte, de faire passer un message tout en laissant aux lecteurs l’opportunité de faire la connaissance d’un univers et de personnages qui sont imaginaires… mais qui pourraient être vrais.
Emilie : Quels sont tes sources d’inspirations ?
Lucie : Pour Anemis, je me suis beaucoup inspirée de la société dans laquelle nous vivons, tout en amplifiant ses défauts. Suite à l’écriture de ce roman, j’ai découvert la série « Lebenstunnel » de la talentueuse Oxanna Hope et depuis, cette auteure est une source de soutien et d’inspiration au quotidien.
Emilie : Tu es une auteure belge, est-ce pour toi un avantage ou un inconvénient dans le monde littéraire ?
Lucie : J’avoue ne jamais avoir réfléchi à cette question. Je suis Belge et j’écris. Mais en y réfléchissant, il est vrai que les auteurs belges ne sont pas forcément les plus mis en avant, ce qui pourrait s’avérer être un inconvénient si on veut toucher le plus de public possible et se créer une réputation dans le milieu. Pour ma part, j’ai voulu essayer de publier un roman car c’est mon rêve de pouvoir partager mes écrits, mes univers, avec d’autres personnes. J’espère juste que certains lecteurs prendront du plaisir en découvrant mon histoire, c’est tout ce qui m’importe.
Emilie : Y a-t-il des sujets qui te tiennent particulièrement a cœur et si oui lesquels ?
Lucie : Je ne pense pas que des sujets me tiennent plus à cœur que l’autre… J’écris en fonction de mon inspiration, pas en fonction d’un sujet précis. Mais il est vrai que j’aime instaurer des passages sanglants dans les romans (pas forcément dans Anemis, plus dans mes romans actuels…), au détriment de la romance que je trouve plus « fade ». J’essaie aussi de faire en sorte que chacun de mes personnages trouve une place décente dans mes romans, peu importe leur rôle dans le récit.
Emilie : As-tu des projets à venir ?
Lucie : Oui, j’ai récemment terminé d’écrire le premier tome d’une duologie de fantasy. « Peerless, tome : Tenebris » est parti en soumission et je travaille actuellement sur la deuxième partie. J’aimerais aussi retravailler d’anciens écrits et laisser libre court à de nouvelles idées qui me trottent dans la tête… Seul le temps est un problème pour pouvoir écrire comme je le souhaite.
Emilie : Vas-tu participer a des salons littéraires et si oui lesquels ?
Lucie : Je vais participer au salon de Mons livre, ces 16 et 17 novembre, en tant qu’auteure et blogueuse.
Je participerai également à la foire du livre de Bruxelles 2020 en tant que blogueuse.
Emilie : Sur quel réseau peut-on te retrouver ?
Lucie : Actuellement, je n’ai qu’une page facebook (une page auteure et une page pour le blog). Mais je compte prochainement me créer un compte instagram pour donner plus de visibilité à mes publications.
Emilie : Tu es également une passionnée d’animaux, est-ce tu as besoin d’être entouré par eux pour écrire ?
Lucie : Oh oui ! Les animaux sont toute ma vie (c’est pour cela que j’en ai énormément) et je suis constamment en train de m’en occuper. Quand j’écris, c’est souvent mon chat qui me tient compagnie.
Emilie : Dans quels contextes écris-tu ?
Lucie : J’aime écrire seule dans ma chambre, ou accompagnée de mes animaux, le soir. Je trouve la nuit plus inspirante et c’est souvent un des seuls moments où je peux arrêter de courir partout et me « poser » enfin pour laisser libre court à mon imagination.