Emilie : Bonjour à vous et merci d’avoir accepté de répondre à notre web-interview
Auteur : Avec grand plaisir ! Merci à vous de votre accueil.
Emilie : Présentez-vous-en quelques mots (Biographie) :
Auteur : Je serais bien incapable de trouver un élément prépondérant pour me décrire. Je m‘intéresse à beaucoup de choses, j’écris, je fais de la musique, je suis ingénieur de métier, je profite de ma famille, je m’occupe de mon jardin, je cuisine, je fais beaucoup de sport… Tout cela tente de s’équilibrer dans un emploi du temps bien rempli.
Emilie : Quels sont vos sources d’inspirations ?
Auteur : Je suis surtout marqué par les dérives de notre société moderne : la destruction de la planète, la surutilisation des écrans et des réseaux sociaux, les faits divers que j’entends à la radio. Tout peut-être prétexte à démarrer une histoire.
Emilie : Avez-vous des auteurs préférés qui vous ont inspirés ?
Auteur : Il y a pas mal d’auteurs que j’aime bien, sans pour autant avoir un auteur fétiche : René Barjavel, Bernard Weber, Dan Brown, Bernard Lenteric quand j’étais plus jeune. Ce que j’aime, ce sont surtout les auteurs qui écrivent de bons scénarios, plausibles. Ce que je n’aime pas, ce sont les personnages caricaturaux qui ont des réactions anormales uniquement pour créer des situations dans une histoire.
Emilie : Avez-vous un lieu de prédilection pour écrire ?
Auteur : Je ne peux écrire que dans un endroit calme sans personne autour. Ce qui n’est pas évident à trouver dans une famille avec trois enfants. Ce qui fait aussi que je n’ai pas pu écrire une ligne pendant le confinement, d’ailleurs. Souvent, j’écris en fin de soirée et début de nuit, quand tout le monde est parti se coucher et que la maison est très calme.
Emilie : Comment vous est venu l’écriture de « La règle du jeu » ?
Auteur : C’est une histoire pour laquelle je n’ai pas prévu grand-chose au moment de commencer, même pas la fin. J’avais juste l’idée du livre, un escape game grandeur nature, et les personnages et les situations se sont créés petit à petit au cours de l’écriture.
Emilie : Lorsque vous écrivez, est-ce que vous ressentez le besoin d’être soutenu par des proches ou animaux de compagnie ?
Auteur : Non, pas particulièrement. Je suis plutôt en mode « solitaire », seul dans ma tête qui bouillonne en permanence pour trouver le bon scénario pour arriver à mes fins. Cela dit, c’est parfois en promenant mon chien en forêt, ce que je fais tous les midis, que les histoires me viennent et que les scénarios se débloquent. Sinon, c’est le soir, au moment de m’endormir que tout se fait, et j’ai toujours une feuille et un crayon sur ma table de chevet pour noter mes idées ou des morceaux de dialogue avant de les oublier.
Emilie : Avez-vous écrit d’autres choses que nos abonnés ne connaissent pas ?
Auteur : J’ai écrit une duologie d’anticipation : « La tête dans les nuages ». Le premier tome, « Jéricho », est sorti début 2019, et le deuxième tome « Othrys » sort dans quelques jours. C’est un roman qui se passe dans un monde futuriste où le cycle de l’eau a été arrêté par les hommes pour garder le contrôle de cette ressource rare.
Emilie : Y a-t-il des sujets qui vous tiennent particulièrement à cœur ? Si oui, lesquels ?
Auteur : L’écologie. D’ailleurs, ce n’est pas un roman, mais j’ai écrit un livre qui s’appelle « Comment réussir sa transition vers l’écologie ? ». Je trouve incroyable que l’homme passe son temps à détruire son environnement en pleine conscience, sans être capable d’arrêter ses mauvaises habitudes. Et c’est une source d’inspiration sans limite.
Emilie : Quels genres littéraires aimez-vous lire ?
Auteur : Tous les genres, mais vraiment tout ! Et en ce sens, je me régale avec mes collègues chez Livresque Editions car il y a vraiment de tout dans le catalogue !
Emilie : Combien de temps consacrez-vous à l’écriture ?
Auteur : J’essaie de m’astreindre à écrire un livre au moins par an. Je mets 6 mois pour écrire un roman et je ne travaille jamais sur deux projets en même temps. C’est difficile de dire combien de temps j’y passe car c’est surtout beaucoup de réflexions pour peu d’écriture. Je n’écris pas tant que je ne suis pas certain de l’ensemble d’un chapitre, et je ne reviens quasiment jamais en arrière.
Emilie : Pourriez-vous écrire un livre sur un genre littéraire que vous n’aimez pas ?
Auteur : Non, c’est totalement impossible pour moi. Je vis avec mon livre pendant toute la durée de l’écriture, donc je me vois mal passer six mois avec un livre qui ne me plait pas !
Emilie : Avez-vous prévu d’être présent à des salons littéraires ? Si oui, où et quand ?
Auteur : Je serai présent à Imagna’livres, en octobre, à Toulouse, qui a été repoussé à cause du coronavirus. Le salon de Bouloc également, en fin d’année. Je devais être à Echos et Merveille en avril mais il a été reporté à l’année prochaine.
Emilie : Avez-vous prévu des dédicaces hors saisons ? (Fnac, cultura…)
Auteur : Malheureusement, avec le confinement, les séances de dédicaces sont pour l’instant arrêtées. Mais j’en fais régulièrement et je devrais me rendre à Leclerc Roques sur Garonne et Cultura Balma en fin d’année.
Emilie : Avez-vous des sites où l’on peut vous suivre ? (Facebook, Twitter, Instagram …)
Auteur : J’ai une page facebook « Guillaume Desgeorge Auteur » où je publie tout ce qui concerne mes livres, les avis, les salons et les dédicaces. N’hésitez pas à vous y abonner, je fais relativement peu de publication, ça ne va pas noyer votre fil d’actualité, promis ! J’ai aussi un compte instagram, guillaume_desgeorge, mais je n’y partage vraiment pas grand chose.
Emilie : Décrivez-nous vos œuvres avec vos propres mots
Auteur : « La règle du jeu » est un livre écrit à la manière d’un film qui se déroule sous les yeux du lecteur qui découvre, en même temps que le personnage principal, le monde dans lequel il se réveille. Il sait qu’il est dans un jeu, mais ne sait pas ce qu’il faut faire pour gagner : il doit comprendre « La règle du jeu ».
Emilie : Dans quels contextes écrivez-vous ?
Auteur : J’aime ancrer mes histoires dans des mondes futuristes dans lesquels un des travers de nos sociétés a dérivé de façon exagéré. J’essaie de prendre un personnage « normal », auquel on peut facilement s’identifier, et je le laisse découvrir le monde dans lequel il vit en même temps que le lecteur.
Emilie : Que pensez-vous des blogueurs/chroniqueurs/critiques littéraires … ?
Auteur : Beaucoup de bien. C’est tellement agréable d’avoir des retours sur nos histoires, grâce à eux ! Car il n’y a rien de plus frustrant que de vendre son livre à quelqu’un et de n’avoir jamais aucun retour. A-t-il aimé ? L’a-t-il seulement ouvert ? Grâce au blogueurs et aux chroniqueurs, on a régulièrement des avis sur nos histoires et c’est vraiment grâce à eux qu’on a envie de continuer.