Emilie : Bonjour à vous et merci d’avoir accepté de répondre à notre web-interview
Auteur : Merci à vous de m’avoir proposé d’en réaliser une !
Emilie : Présentez-vous-en quelques mots (Biographie) :
Auteur : Je m’appelle Alyssa, j’ai 20 ans, et j’écris depuis l’âge de neuf ans. Mon premier roman, Liberty : au nom de notre survie, a été publié par les éditions Onyx en avril 2022. Ça a été un véritable rêve éveillé, je souhaitais tenir un jour entre mes mains la version papier de mon roman depuis des années. Ce livre est une véritable fierté pour moi.
Emilie : Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Auteur : J’ai toujours eu des nuits agitées, et une imagination sans limite. Alors, quand je me réveille à cause d’un cauchemar, j’ai tendance à inventer une suite et une fin heureuse à ces images qui m’ont effrayée, pour pouvoir me rendormir sereinement. Une fois debout, certaines trames me restent en tête, et deviennent le fil rouge pour de nouvelles histoires. Liberty est issu d’un rêve basique dans lequel j’étais poursuivie dans une ville en ruine. Pourquoi la ville était-elle en ruine ? Pour quelle raison tentait-on de m’attraper ? Et voilà, quelques idées parfois farfelues plus tard, vous avez la base d’un nouveau roman (et un happy ending pour vous rendormir).
Emilie : Avez-vous des auteurs préférés qui vous ont inspirés ?
Auteur : J’ai commencé à écrire après avoir lu la saga complète des Harry Potter, à neuf ans. Je n’étais pas satisfaite de la fin de la série, je considérais que trop de mes personnages préférés étaient décédés, alors j’ai pris un cahier de brouillon, un crayon à papier, et j’ai décidé d’écrire le tome huit en ressuscitant tous mes personnages préférés avec la pierre de résurrection. C’est là, en écrivant la suite d’une histoire qui ne m’appartenait pas, assise sur un banc dans la cour de récré de la primaire, que j’ai vraiment réalisé que j’aimais inventer des histoires. Alors je ne dirais pas que JK Rowling m’a inspirée, puisque j’écris aujourd’hui des histoires assez éloignées de Poudlard et sa magie, mais ce sont ses histoires qui m’ont lancée dans l’écriture.
Emilie : Avez-vous un lieu de prédilection pour écrire ?
Auteur : J’écris partout où je peux m’installer avec un ordinateur et un casque sur les oreilles ! Tant que j’ai de la musique, et un minimum de temps, l’imagination prend la relève. Je peux même écrire en voiture (en tant que passagère, bien sûr).
Emilie : Lorsque vous écrivez, est-ce que vous ressentez le besoin d’être soutenu par des proches ou animaux de compagnie ?
Auteur : Quand j’écris, je me trouve dans une bulle de concentration si intense que je suis coupée du monde. Je n’entends plus rien, je me téléporte dans mon univers, et je déconnecte de la réalité. Alors même si des proches ou des animaux se trouvaient autour de moi, je ne m’en rendrais pas compte. Combien de fois ma mère s’est énervée après m’avoir appelée quatre fois pour manger sans que je ne l’aie entendue… il me faut une coupure physique, un contact ou un geste de la main devant mon écran, sinon, impossible de m’arracher à mon univers !
Emilie : Avez-vous des projets pour les mois ou années à venir ?
Auteur : Le premier projet serait de faire rééditer Liberty, puisqu’Onyx a malheureusement fermé ses portes en ce début d’année 2023. J’ai renvoyé le texte à plusieurs maisons d’édition déjà, et je surveille les dates d’ouverture des appels à texte pour l’envoyer encore auprès d’autres éditeurs. En parallèle, je me suis lancée dans l’écriture d’un nouveau roman, et le premier jet avance bien ! J’ai hâte d’en parler un peu plus, mais je ne veux pas trop en dévoiler pour l’instant.
Emilie : Y a-t-il des sujets qui vous tiennent particulièrement à cœur ? Si oui, lesquels ?
Auteur : Oh oui, beaucoup de sujets ! Celui qui arrive en tête de liste, je pense, c’est l’égalité des genres. Je suis engagée depuis un très jeune âge pour que les femmes soient égales aux hommes, et ça se ressent souvent dans mes écrits, notamment avec les caractères de mes personnages féminins, souvent… assez explosifs. La liberté d’expression est aussi très importante pour moi, ainsi que la tolérance. Ce sont des sujets qui sont tous abordés dans Liberty, plus ou moins profondément, d’ailleurs.
Emilie : Quels genres littéraires aimez-vous lire ?
Auteur : Je lis principalement de la science-fiction, mais je me laisse régulièrement tenter par un peu de fantastique et de romance. Je suis toujours ouverte à la découverte, cela dit, et je ne rate jamais une occasion de flâner dans tous les rayonnages des librairies, quels qu’en soient les intitulés.
Emilie : Combien de temps consacrez-vous à l’écriture ?
Auteur : Ouh là, il n’y a pas de réponse fixe pour celle-ci ! J’ai eu une vie mouvementée ces trois dernières années, avec des études supérieures qui me prenaient tout mon temps, la préparation d’un concours qui me rendait extrêmement anxieuse et une dette de sommeil qui a explosé les plafonds. Forcément, ça ne m’a pas aidée à écrire régulièrement. Maintenant que les études sont finies et que j’ai un travail stable, j’écris avec beaucoup plus de facilité, mais je ne me mets aucune limite, tout varie selon mes envies. Je peux écrire deux heures une semaine, puis quinze la semaine suivante, il n’y a pas de règle ! Souvent, quand je me lance, je sais quand je commence, mais pas quand je finirai, j’ai facilement tendance à perdre la notion du temps.
Emilie : Pourriez-vous écrire un livre sur un genre littéraire que vous n’aimez pas ?
Auteur : Certainement pas ! J’écris sur ce qui résonne pour moi. Je prévois la base, puis je me lance, et je laisse l’inspiration puis les personnages me guider. Une fois que ces derniers sont bien définis, leurs caractères mènent à des actions qui me semblent logiques, et qui entraînent une histoire spontanée qui n’a parfois plus rien à voir avec ce que j’avais prévu ! Pour ça, j’ai besoin d’écrire sur un genre qui me parle, et que je maîtrise. Pas d’escapade hors du domaine de la science-fiction ou du fantastique pour moi ! Peut-être un peu de romance un jour, si j’ai le courage, mais je ne pense pas me lancer un jour dans d’autres genres (nous verrons dans quelques années si je me fais mentir !)
Emilie : Avez-vous prévu d’être présent à des salons littéraires ? Si oui, où et quand ?
Auteur : J’adorerais, mais comme je l’ai dit plus haut, Onyx a fermé ses portes. Tant que je n’aurais pas réussi à faire rééditer Liberty, je ne serai sur aucun salon du livre. En revanche, dès que Liberty sera à nouveau édité, j’y retournerai ! J’ai adoré ceux que j’ai pu partager avec la troupe d’Onyx, ça a été des moments forts que je n’oublierai jamais.
Emilie : Avez-vous prévu des dédicaces hors saisons ? (Fnac, cultura…)
Auteur : Même réponse que pour les salons littéraires, du coup. Je suis une grande fan des évènements littéraires, j’y participe dès que je le peux. Il me faut juste un coup de pouce pour retrouver un foyer à Liberty 😉
Emilie : Avez-vous des sites où l’on peut vous suivre ? (Facebook, Twitter, Instagram …)
Auteur : Oui ! Je suis présente sur Instagram sous le nom aly_autrice, et sur Facebook sous le nom alyssacoste.
Emilie : Décrivez-nous vos œuvres avec vos propres mots
Auteur : J’ai souvent décris Liberty comme une ode à la liberté, et un grand message d’espoir. C’est un roman avec des personnages forts, auxquels on s’attache vite, et qui vous embarquent dans leurs aventures. Se lancer dans la lecture de Liberty, c’est s’exposer à un récit qui vous fera passer par de nombreuses émotions, qui vous forcera parfois à réfléchir, qui abordera des sujets qui sont loin d’être faciles, mais dont il faut parler. Liberty, c’est 500 pages de relations qui se créent, de rires, de larmes, de stratégies, et surtout, de lutte pour la liberté ; la liberté de penser, d’agir, de disposer de son corps et de son esprit. La liberté de vivre.
Emilie : Dans quels contextes écrivez-vous ?
Auteur : Toujours en musique. N’importe où, n’importe quand, parfois sur n’importe quoi (vous devriez voir mes milliers de papiers volants, ou encore l’état des notes de mon portable…), dès que l’envie me prend, mais toujours en musique.
Emilie : Que pensez-vous des blogueurs/chroniqueurs/critiques littéraires … ?
Auteur : J’en pense qu’ils abattent un boulot monstrueux. De nos jours, le monde du livre est inondé de nouveaux titres à une vitesse hallucinante. Chaque semaine, tant de nouvelles œuvres voient le jour qu’il est presque impossible d’y faire le tri. Les blogueurs/chroniqueurs/critiques littéraires parviennent à mettre en avant des œuvres parmi des milliers, et je trouve ça incroyable. Permettre aux auteurs de s’améliorer à travers une critique construite et respectueuse, c’est un cadeau que peu d’entre nous seraient prêts à refuser, selon moi.