Auteur : Victor Dixen

Genre littéraire : Science-fiction

Maison d’édition : Collection R

Date de sortie : 28 novembre 2019

Prix : 19,90 €

Pages : 608

Résumé : L’espèce humaine disparaîtra dans 255 heures.

Les pires prédictions climatiques se sont réalisées, le Grand Effondrement a eu lieu et presque toutes les espèces animales se sont éteintes. Les Derniers Humains se sont réfugiés dans les Dernières Terres : un archipel rocailleux surgi des glaces, où ils survivent dans des cités-royaumes éparses. Accaparés par la lutte pour les maigres ressources, ils ignorent que l’ultime cataclysme est sur le point de balayer ce qu’il reste de l’espèce Homo sapiens.

La dernière histoire d’amour s’écrira en lettres de feu.

Née dans les bas-fonds de Viridienne, la cité-royaume pourrissante envahie d’algues, Astréa rêvait de se consacrer tout entière au culte de Terra. Mais sa foi vacille le jour où son frère est accusé de sacrilège et condamné à mort.

Élevé derrière les remparts du castel, le prince Océrian était né pour régner. Mais un mystérieux accident lui arrache sa jambe et son honneur, l’écartant à jamais de la ligne de succession.

Le destin va jeter ces assoiffés de justice l’un contre l’autre, embrasant leurs coeurs avant de consumer le monde.

La flamme brûle plus fort juste avant de s’éteindre.

Critique : ce roman, très complexe, se distingue totalement de la saga Phobos et Vampyria, en abordant des thématiques environnementales et climatiques fortes, dans un extrémisme énorme et sans retenue, très sombre et parfois même violent.

Après un grand effondrement, la Terre et les derniers humains sont en sursis. Une nouvelle hiérarchie autour de castes a été mis en place et tous le monde vit en fiction des aléas des catastrophes. Astréa, issue de la plus basse des castes, rêve d’entrée dans les ordres religieux, dévoué qu’elle est pour la déesse Terra. Le prince Océrian lui est voué à régner en tant d’hériter mais un tragique accident risque de tout changer. Le compte à rebours est lancé …

Ayant lu la saga Phobos et la série Vampyria actuellement, on se retrouve dans un genre diamétralement opposé, très noir et dans un contexte bien plus complexe et violent que l’on a pu connaitre. L’inspiration dans la science-fiction et la fantasy ainsi que leurs nombreux sous-genres vont s’enchainer au cours de la lecture.

Le style d’écriture en plus d’en contexte sombre et destructeur, va être particulièrement flou et énigmatique. Retrouvant ici les codes de la fantasy, on va être face à non pas une mais plusieurs inconnus qui vont se solutionner mais s’additionner et même remplacer par la suite.

L’intrigue autour d’un monde dévasté et postapocalyptique va être renforcer par le long et progressif compte à rebours avant une fin du monde auquel on se doute assez sans connaitre le pourquoi ni le comment. Le vécu de ses cataclysmes par nos protagonistes diamétralement opposés et issus de 2 castes ennemis va être intéressant à découvrir.

Le contexte sombre associé à une écriture énigmatique va rendre notre lecture complexe et difficile. Malgré la séparation en plusieurs parties accompagnés de cartes géographiques crée par l’auteur, on va être très longtemps dans le questionnement final.

J’ai remarqué l’énorme et le très original travail de mise en page voulu et fabriqué par l’auteur et la maison d’édition : la flamme à chaque nouveau chapitre, les aspects noirs et blanc de la/les carte(s), les noms scientifiques de toutes les espèces …

Note : 6/10

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