Auteure : Magali Laurent
Genre littéraire : Dystopie
Maison d’édition : France Loisirs
Date de sortie : décembre 2019
Prix : 19,99 € chez France Loisirs
Pages : 1424
Résumé : Dans une société apocalyptique ravagée par un terrible virus, seuls quelques privilégiés ont survécu.
D’un côté, ceux qu’on appelle les B.O.A, transformés par un vaccin et condamnés à se nourrir de sang humain pour vivre. De l’autre, quelques humains ayant échappé au virus, élevés dans des usines et forcés à donner leur sang jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Parmi ces derniers, six ont été rendus scientifiquement immortels, condamnés à souffrir éternellement.
Ils sont les lots de la grande loterie annuelle destinée aux B.O.A…
Critique : c’est une très belle série et une belle découverte mêlant dystopie et révolution médicale fantastique.
Dans la ville de Liberté, une grande loterie se prépare pour gagner 6 personnes. Les BOA sont des personnes se nourrissant du sang d’humains. Oxana va faire partie de la sélection de la loterie et va se battre pour se libérer de ce système dont elle n’en peut plus de subir les atrocités.
Ce roman, ayant pour inspiration des trilogies dystopiques comme Hunger Games ou encore Divergente, nous emmène dans des aventures qui ne nous laissent pas insensible et inchangés. Magali Laurent nous transmet une trilogie complète avec cet intégral passionnante et à savourer.
Ce roman est également une découverte, comme chaque lecture d’une dystopie car étant chacun unique. C’est aussi pour moi un record personnel sur de nombreux points : longueur de l’ouvrage (plus de 1 000 pages dans un seul et même ouvrage), record de temps de lecture (5 jours) …
Je dois tout d’abord avouer que le début du roman assez long et sombre m’a donné quelques difficultés pour comprendre l’histoire. Comme pour tous romans de ce genre ou la société et le système est totalement différente du nôtre, l’auteure créée et met en place un environnement ainsi qu’un contexte post-apocalyptique avec un nom de ville très ambiguë : Liberté. Le nom de la ville n’est pas choisi au hasard et va rapidement révéler son double sens au lecteur et aux protagonistes.
Malgré cette première partie du premier opus un peu long, une fois plongé dans le vif du sujet, on en décroche plus. Je me suis moi-même étonné de la rapidité à laquelle j’avançais dans ma lecture. L’auteure arrive avec brio à nous tenir en haleine tout en associant révélation et suspense à chaque instant.
En ceux qui concernent la structure interne du roman, j’ai énormément apprécié l’équilibre de chaque opus. La subdivision de chaque tome en 3 parties est importante aussi bien pour l’auteure qui avance en distinguant ces révélations importantes que pour le lecteur qui peut faire des pauses entre chaque partie
Au premier abord, j’avais l’impression que les personnages étaient nombreux et très hétéroclites. Cette impression s’explique par l’alternance des points de vue des personnages, tant principaux que secondaire. Les liens entre eux vont rapidement se rapprocher.
L’âge des protagonistes peut être un indice de la tranche d’âge du public visé. Selon moi, même si l’auteure nous donne des indications sur leurs vécus et leurs passés respectifs, le roman est accessible à un public jeune adulte et plus particulièrement après 25 ans.
L’auteure a une plume légère et dynamique qui correspond parfaitement u émotion et aux messages que cette dernière nous fait passer. Certains passages sont parfois difficiles à lire et c’est une des raisons pour laquelle il ne faut pas être trop sensible.
À chaque partie, on est face à de nouvelles actions, péripéties et révélations qui vont se suivre et se compléter. Certains sont particulièrement étonnants aussi bien pour les personnages touchés que par le lecteur. Ce livre, certes long en matière de nombre de pages, ne nous laisse pas intacte avec beaucoup de messages cachés, et d’avertissements dissimulés de la part de l’auteure.
Points positifs : diversité des caractères des personnages, fluidité de l’écriture et message important transmit indirectement par l’auteure.
Points négatifs : quelques passages très sombres, quelques descriptions d’actions un peu long surtout sur la fin.
Note : 8,5/10