Auteure : Eva Justine
Genre littéraire : Fantasy
Maison d’édition : Edition Elixyria
Date de sortie : 26 juin 2020
Prix : 14,90€
Pages : 300
Résumé : Depuis la nuit des temps, un continent brille de mille feux, pourtant caché aux yeux de tous. Peuplé de magiciens, divisé en sept contrées et gouverné avec sagesse, il y fait bon vivre.
Hélas, une mouvance rebelle, déterminée à étendre sa suprématie, projette de détruire le bouclier qui, par son pouvoir, maintient ce monde invisible. Pour cela, tous les gardiens du bouclier doivent être assassinés. Décidée à déjouer ce funeste plan, l’Ancienne de la contrée du Sud jette un sort d’oubli à Lyïs et lui offre une nouvelle vie à Paris.
Durant deux années, la jeune femme exerce son art de tatoueuse sans connaître sa véritable nature de magicienne. Malheureusement, sa notoriété grandissante alerte ses ennemis. Deux sentinelles sont alors envoyées auprès d’elle pour la protéger et l’escorter jusqu’à Terra-Luna dans un parcours semé d’embûches.
Critique : c’est un premier roman sympathique même s’il manque pour moi d’originalité et que certains éléments m’ont dérangé
Depuis toujours, un septième continent protéger de tous abrite des magiciens et des êtres surnaturels. Un groupe de rebelles font tout pour détruire leurs protections et être avant tout les plus forts face au monde. La menace contre les gardiens du bouclier s’accentue de plus en plus. Lyïs est envoyé à Paris pour être protéger malgré son oublie de son passé.
Le résumé et la couverture nous met sur la voie d’un monde et univers merveilleux. Cet aspect se confirme et se conforte des les premiers chapitres du roman.
Très vite, on voit une aventure que se met en place extrêmement rapidement, ne laissant pas le temps pour des éléments ou descriptions longues ou excessives. Le contexte entre les deux univers, le réel et l’imaginaire, va immédiatement nous plonger dans les idées et le vif du sujet.
Ce qui m’a en premier lieu perturbé concerne juste le passage d’un univers à un autre. On passe de l’aventure de notre héroïne-gardienne à celui des rebelles et de leur ambition ainsi que leurs objectifs sans aucune transition ce qui est perturbant. Leur volonté n’est pas clairement explicite, le lecteur va dont être dans un certain flou, une interrogation qui va progressivement s’claircir au fil du roman.
Concernant les personnages, je l’ai ai trouvé vraiment trop simple et commun malgré certaines personnalités qui se complète au cours du récit. Si ce n’est Lyïs, on a du mal à s’imaginer le physique ou le caractère de nos personnages, avançant dans une sorte de mystères.
Pour moi, les idées sont bien pensées mais manque d’originalité. L’évocation d’un septième continue, abritant une forte présence et existence magique, malgré une organisation crée par l’auteure, m’a trop fait penser à des mythes ou des livres jeunesses, maintes fois reprises (mythes de la cité d’Atlantide par exemple).
J’ai eu aussi du mal à différencier les personnages entre eux, surtout entre les rebelles et les gardiens/sentinelles. L’auteure emploie avant le prénom les pronoms personnels il/elle ce qui fait que le lecteur est quelque peu perdu sur qui s’exprime.
L’écriture est simple, fluide, sans excès avec néanmoins beaucoup d’actions et de péripéties sur la fin du roman. La présence et l’utilisation du travail de tatoueur va aussi changer les préjugés et idées reçus sur ceux qui se font tatouer.
Points positifs : aventure, contexte et intrigue rapidement présenté ; présence de l’univers du tatouage discret.
Points négatifs : difficulté à différencier les personnages entre rebelles et gardiens ; manque de transition entre ces derniers ; manque d’originalité.
Note : 7,5/10