
Auteur : Théo Lemattre
Genre littéraire : Romance / Chick lit
Auto édition
Date de sortie : 20 septembre 2019
Prix : 19,99 €
Pages : 591
Résumé : Alice, jeune étudiante, débarque pour la première fois dans la capitale loin de sa famille, pour y finir ses études.
Très vite, elle se lie d’amitié avec sa riche voisine, la fille de son logeur, qui l’entraîne malgré elle dans des soirées branchées pour se rapprocher de Klaus, un garçon de son école de commerce.
Lors de l’un de ces rencards improvisés, elle fait la connaissance d’Amaury, le frère de Klaus : un gestionnaire de fonds au physique ravageur et énigmatique.
Ils n’ont pas d’autre choix que de passer du temps ensemble.
Rapidement, la soirée tourne au vinaigre et leurs échanges sont vifs. Amaury est froid, et Alice et lui ne s’entendent pas du tout.
Propulsée à pleine vitesse dans le grand monde par sa nouvelle amie, Alice sera cependant amenée à recroiser la route de ce mystérieux inconnu lors de ces rendez-vous réguliers.
Parviendront-ils à s’apprécier, à s’entendre ? Entre eux, le feu remplacera-t-il la glace ?
Entre amours, tensions et déracinement familial, Alice va devoir mener de front cette toute nouvelle vie à cent à l’heure.
Mais en sera-t-elle capable ?
Love in Paris est une invitation à plonger au cœur d’une irrésistible romance parisienne…
Critique : J’ai bien aimé ce roman qui se concentrent sur l’évolution et le mode de vie de notre personnage principal.
Alice débarque à Paris pour entrer en master des métiers de l’édition. Elle trouve un logement dans une résidence où elle va faire la connaissance de sa riche voisine, Mathilde. Tout oppose ces 2 jeunes femmes, mais cette dernière va lui faire découvrir la vie de parisienne branchée et l’introduire auprès de personnes qu’elle n’aurait jamais pu imaginer.
Ce roman, totalement introduit dans la chick-lit, nous fait connaître la vie parisienne au travers des yeux et du comportement d’Alice et de Mathilde. L’auteur nous fait part également d’un mode de vie évolutif, très différent de ce que peut vivre le lecteur.
La chick-lit se définit dans ce One shot par l’histoire d’une jeune femme et de sa vie dans une grande ville très différente de celle de ses origines (Montpellier). Dès les premières pages, on s’identifie et s’attache au personnage principal mais cela va commencer à se transformer avec les diverses rencontres qu’elle va faire tout au long de notre lecture.
On retrouve vite le style et la plume épurée de Théo Lemattre que j’ai découverte avec « Match Love ». A la différence de ce dernier, l’âge et le vocabulaire de nos protagonistes changent. On efface un vocabulaire et à un langage plus vulgaire et cru (présences d’insultes) et d’une certaine impulsivité.
La construction et la mise en place de l’intrigue se fait sur 2 niveaux : une insertion rapide de nos personnages (féminin/masculin, principal/secondaire) Et une intrigue et péripéties très progressive, ce qui peut perturber le lecteur.
Je dois avouer qu’au début de ma lecture, je ne m’attendais pas à ce que le roman soit aussi développé dans les relations sociales d’Alice. À de nombreuses reprises, on remarque une volonté de développement des actions pour s’immerger dans la peau de notre personnage, pouvant quelquefois s’apparenter à des répétitions involontaires.
Selon moi, ce roman vise un public habitué et qui aime la chick lit, mais avec une tranche d’âge large pouvant aller de 15 à 35 ans voire même au-delà. C’est une œuvre qui peut se lire par différentes générations d’une même famille pour échanger sur le même ouvrage.
Points positifs : aventure réaliste, attachement au personnage d’Alice, rencontres rapides entres les différents protagonistes.
Points négatifs : quelques répétitions et longueurs
Note : 7,5 /10