
Auteure : Malia Belrun
Genre littéraire : Fantastique
Maison d’édition : Livresque Editions
Date de sortie : 31 octobre 2018
Prix : 19,90€
Pages : 370
Résumé : A quoi ressemblera la Terre quand l’être humain disparaîtra ? Ce n’est plus qu’une question de temps. Notre espèce est actuellement en voie d’extinction. Le coupable ? Le dernier volcan encore actif au monde, sur l’ïle de Cayo Principe.
Lors d’une éruption vingt ans plus tôt, un monstrueux nuage pyroclastique a voilé notre planète et a engendré des conséquences catastrophiques : toutes les femmes sont devenues stériles depuis ce terrible jour. Toutes sauf une. Elle s’appelle Alya.
A sa naissance, le volcan l’a protégée de l’infertilité et lui a légué son puissant pouvoir de feu. Mais, le corps prolifique et le don de la jeune femme vont lui attirer les convoitises d’une organisation peu recommandable : La Sféria. Tous ses membres sont possédés par une entité démoniaque et dirigés par le père de cette dernière auquel elle voue une haine sans bornes.
Alimentée par son désir de vengeance envers son patriarche, Alya parviendra-t-elle à démanteler La Sferia ? Ou se laissera-t-elle consumer par l’incontrôlable feu qui coule dans ses veines ?
En fin de compte, est-elle vraiment capable de sauver les humains ?
Critique : je n’ai pas été totalement emballé et convaincu par ce roman très mystérieux et sombre.
Alya a 20 ans et vis sur une ile près de Cuba. Une chaleur et une colère grondent en elle et sur cette ile volcanique. Après une dangereuse explosion 20 ans plus tôt, la Terre s’est retrouvée changée et Alya a hérité de certains dons. Mais une étrange société la traque …
J’ai bien aimé le concept et le contexte du roman. Placé cette histoire en Amérique latine et plus particulièrement à Cuba change totalement de nos lectures habituelles. L’utilisation de volcans et de réactions totalement incontrôlables et imprévisibles m’a plusieurs fois fait penser à la catastrophe de Pompéi.
Avec la présence d’un dangereux volcan ainsi qu’un large vocabulaire vulcanologique, on découvre un fort intérêt pour le sujet de la part de l’auteure mais aussi une envie de découverte jusqu’à la curiosité du lecteur.
Notre personnage principal est tout à fait à l’image de l’histoire : colérique, un tempérament explosif, une certaine discrétion malgré sa présence demander et même réclamer par d’autres personnages. Son caractère se fait clairement ressentir dans son comportement et dans ses dialogues.
J’ai eu beaucoup de mal à accrocher au roman et à comprendre l’histoire. L’auteure nous donne peu de détails et d’informations sur l’aventure et son passif. Le don d’Alya reste très flou, tant pour elle que pour le lecteur.
Plusieurs fois je me suis retrouvé dans le même contexte et la même situation que nos protagonistes : le déni et l’incompréhension. J’aurais souhaité avec des éléments d’explications sur les événements à venir.
La plume de l’auteure est quelque peu technique avec tout d’abord un vocabulaire vulcanologique, puis avec des moments de descriptions peu précis et difficile à mettre en lien avec l’aventure.
Je pense que ce roman peut plaire à un lecteur de fantasy, ou aiment le genre post-apocalyptique.
Points positifs : lieu de l’aventure, présence de volcans, allusion à la catastrophe de Pompéi et a d’autres catastrophes liées à des volcans.
Points négatifs : difficile à comprendre, tempérament volcanique du personnage prin
Note : 7/10