
Auteur : Philippe Meisburger
Genre littéraire : Science-fiction
Auto édition
Date de sortie : 16 juillet 2019
Prix : 21,90 €
Pages : 604
Résumé : Si on vous disait que demain, votre ville serait rayée de la carte ? Si vous deviez fuir à la campagne, chez un ami dont la maison cache un secret qui va changer votre vie ? Pour Vincent, c’est arrivé en avril. Le jour de sa rencontre avec Karine. Qui est-elle ? Pourquoi tient-elle à se rendre à Sedona, Arizona ? Car s’il existe de meilleures dates que la fin du monde pour tomber amoureux, se pourrait-il que leur amour soit notre ultime espoir ? Une aventure haletante, un road trip à travers les États-Unis, une chasse à l’homme impitoyable, une machination implacable doublée d’une histoire d’amour entre deux êtres réunis par le destin ou autre chose.
Critique : j’ai découvert un roman vraiment complet avec une longue quête et beaucoup de mystères.
Et si l’apocalypse se produisait en Avril ? toutes les grandes villes du monde vont être rayé de la carte, Vincent et son ami vont devoir s’exilés chez ce dernier. La rencontre avec Karine va changer la vie de Vincent et l’amener à une longue quête qui va lui faire traverser le pays.
J’ai été relativement surprise par ce roman qui pourrait s’apparenter à un scénario de films catastrophes à gros budget avec un fort soupçon de science-fiction.
Les différents genres littéraires sont très présents dans ce roman très danse et complet. On passe assez souvent de l’aventure à la science-fiction, du post apocalyptique en passant par les quêtes qui vont avoir lieu tout au long de la lecture.
Ce one-shot fait allusion au début à de nombreuses grandes villes dans le monde puis à celle des Etats-Unis ou l’auteure à choisi de poser son intrigue. Nos personnages vont traversés plus de la moitié du pays avec des arrêts dans certaines villes quelques peu connus à travers le cinéma. J’ai beaucoup aimé que l’auteur nous donne les informations spatio-temporelles de nos protagonistes pour les suivre à chaque début de chaque chapitre. Une carte n’aurait pas été de refus ni de trop pour le lecteur. J’ai moi-même dû suivre à de nombreuses reprises leurs parcours avec Google Maps à partir des indications de l’auteur.
Il faut aussi savoir que l’auteur utilise les mesures américaines telle que le miles, ce qui peut perturbés un lecteur francophone non habitué. Il m’est souvent arrivé au cours de ma lecture de devoir faire les conversions.
Le nombre de chapitres, ainsi que la taille du roman sont assez long et impressionnant, laissant le lecteur dans un sentiment de flous et d’interrogations perpétuelles. Avant de commencer la lecture, sa taille nous donne une première indication sur la densité de l’aventure.la présence de 5 parties nous permet aussi de suivre l’évolution de nos personnages, de l’intrigue et de la longue quête jusqu’au tréfond de l’Arizona.
Il y a peu de personnages mais leurs caractères et la situation qu’ils vont vivre vont les amener à coopérer et à faire alliance ensemble. On a quelques fois l’impression de ressentir une certaine méfiance malgré l’adversité et l’inconnu qu’ils traversent.
Le petit bémol pour mi concerne la quantité d’action et les changements parfois sans transition entre les descriptions, la narration et les dialogues.
On remarque de nombreuses sources d’inspiration principalement cinématographique pour le contexte de ce roman. C’est arrivé en Avril se lit parfaitement bien en ce début de printemps.
Points positifs : mélange de genre littéraire, découverte des Etats-Unis, nombreuses interrogations que l’on se pose avec nos protagonistes.
Points négatifs : longueur du roman (nombre de pages), manque de transition entre chaque péripéties, carte du périple des personnages absents.
Note : 7/10